Oliana

J’ai passé ces deux dernières semaines en Espagne au pied de la magnifique falaise d’Oliana . Célèbre pour ses lignes Sharmanesque dans le 9ème degré la falaise comporte néanmoins de belles lignes autour de 8b+/8c. Pour moi qui voulais me frotter à un 8c, après être passé à un cheveu de la croix dans « Aitzol » j’étais motivé. Le choix difficile, s’est arrêté sur « Fish eye », un 8c de 50 mètres avec parait-il un crux en dalle à 48m.

Vue du village.
Vue du village.

Il m’a fallu deux montées, toutes mes dégaines et quelques unes de Guillaume pour sortir au relais. Démystification du crux final bien calé ça devrait le faire. Je concentre mon travail sur le bas (30m), la partie vraiment dure autour de 8b+. Trois jours plus tard la partie basse tombe et moi aussi avec une misérable zippette deux mouvements avant le grand repos situé à 35m. Du coup je recale la fin, et après un jour de repos je remets un run et au bout de  trente minutes de grimpe essoufflante je chute dans le crux en dalle. Frustrant! Il va falloir se retaper tout. Je refais quinze fois le pas avant de descendre pour augmenter mes chances au prochain essai. Judicieux puisque 2 heures après je clippe le relais! Mon premier 8c. Direction El bar a tapas Joder!

"Humides pa casa" 8b+.
« Humides pa casa » 8b+.

Laissons là l’égocentrisme.  Pendant tout ce temps,  les autres aussi se font plaisir . Yohan se paye « Mishi » et « Happy hour » tout deux  8a, Quentin  « La marroncita » 8b et Guigui plie littéralement la falaise avec « Mind control » 8c+, « Fish eye » 8c, « T1 Full equip »8c et « Humides pa’ cas » 8b+.

 

Guillaume dans "Mind control" 8c+.
Guillaume dans « Mind control » 8c+.

La météo fait des caprices la deuxième semaine et nous devenons mauvais de fatigue. La pluie nous a chassé au Terradet sur la belle falaise de Bruixes particulièrement agréable pour faire du volume dans le 8a. Le retour le dernier jour à Oliana fut un cuisant échec. Les résurgences omniprésentes ont même sévèrement compliqué la récupération des dégaines dans les projets. C’est clair Guillaume : il va falloir retourner fendre.

En lien les articles du photographe australien Simon Carter présent à Oliana ces dernières semaines :
oh-oh-oliana
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