Des 2 cotés de la vallée

 

Avec un trip au Yosemite décidé à la dernière minute, il fallait absolument que je mette à la fissure en granite et vite. J’ai eu la chance de me greffer à la corder de Gab et Thierry qui partaient dans Fidel Fiasco, ED/+ 6c+ max sur l’aiguille de Blaitière.

Lumière du matin sur les Aiguilles.
Lumière du matin sur les Aiguilles.

 

L’approche du plan de l’aiguille est relativement rapide mais il faut rester prudent.

A l'approche
A l’approche

 

La face est austère, et l’absence d’équipement dans les longueurs complique la recherche d’itinéraire dans les première longueurs.

Dans les premières longueurs
Dans les premières longueurs

Le granite est de grande qualité et les longueurs sont dures.

Hum la dalle.
Hum la dalle.

L’ambiance est incroyable.

Bon ben on raté la beine.
Bon ben on raté la benne.

Comme d’habitude on a raté la dernière benne, et donc redescente à pied.

Le weekend suivant rebelote, mais cette fois avec Margaux et de l’autre coté de la vallée, dans les aiguilles rouges. Nous avons profité des remontés mécaniques pour amener le bivouac et passer deux jours en montagne.

Ready to rock !
Ready to rock !

Objectif du premier jour, l’arrête sud de la Glière, 5c pour 12 longueurs.

La fameuse longueur du rasoir.
La fameuse longueur du rasoir.

La longue et jolie arrête est marquée par un passage aérien très esthétique : le rasoir. Il me fait penser à Rebuffat.

12 ans plus tôt....
12 ans plus tôt….

Petit flashback sur mon premier passage sur le rasoir en 2004. Piouf le temps file…

Une belle et longue ascension avec une sortie dans les dernières lueurs du jour.

De retour au bivouac il faudra faire déguerpir un troupeau de moutons occupants le seul spot plat du haut de la Flégére.

Reveil au bivuac.
Reveil au bivuac.

Le retour tardif de la veille, la nuit médiocre et le froid matinale nous oriente sur la course d’arête de la traversée des Crochues. Au moins on aura pas besoin de trop sortir les mains des poches…

C’était le bon choix et c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons avalé les ressauts ludiques de l’arrête

La cime des crochus.
La cime des crochus.

Le retour par habituellement très fréquenté lac blanc.

Au lac blanc.
Au lac blanc.
La récompense !
La récompense !

Et puis retour à Chamonix pour une récompense durement méritée.